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IPERIA et vous

5 questions pour tout comprendre sur l’alimentation des personnes en situation de dépendance

Publication : 10/09/2024Mise à jour : 10/09/20246 min. de lecture
L'équilibre alimentaire des personnes en situation de dépendance
L'équilibre alimentaire des personnes en situation de dépendance
Maladie, handicap, avancée en âge… Quelle que soit son origine, la dépendance peut avoir des conséquences sur l’alimentation du particulier employeur. En tant qu’assistant de vie, comment s’assurer que les besoins nutritionnels sont bien satisfaits ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour favoriser le bon équilibre alimentaire des personnes dépendantes.

Quels sont les besoins nutritionnels d’une personne en perte d’autonomie ou en situation de handicap ?

C’est un fait : la perte d’autonomie ou le handicap mènent parfois à une réduction de l’activité physique. Pour autant, une diminution des apports nutritionnels n’est pas recommandée, même si la personne est alitée. Face à la fonte musculaire des individus en situation de dépendance, les protéines sont au contraire essentielles. Une alimentation équilibrée et diversifiée, riche en viandes, œufs, poisson, fruits, légumes, féculents, et produits laitiers, est la clé pour fournir protides, lipides, glucides, et calcium en quantité suffisante.
 
L’alimentation doit cependant être adaptée selon les pathologies spécifiques. Quelques exemples ? Les personnes atteintes de cancer auront besoin d’une nutrition généreuse en céréales complètes, légumes secs, fruits et légumes. Il faudra en revanche limiter les aliments riches en matières grasses, sucre, viandes et charcuteries, et l’alcool. Les personnes autistes, quant à elles, peuvent voir leurs besoins alimentaires augmenter de 20 à 30 % en raison de la déambulation, des gestes répétés, et de l’hyperactivité. Vous l’aurez compris : la situation spécifique de votre particulier employeur a un impact sur son équilibre alimentaire.

Quels sont les effets de la dépendance sur l’alimentation ?

Avec la dépendance, les habitudes alimentaires sont généralement bouleversées. Face à la perte d’autonomie, certains parlent même de dépendance culinaire. Et pour cause ! Les difficultés, parfois discrètes, peuvent être importantes. Des troubles bucco-dentaires aux problèmes de mastication et de digestion, sans oublier la perte d’appétit et du goût… Les conséquences d’une situation de handicap, de la maladie ou du vieillissement sont de taille. Quelquefois, c’est aussi la prise de médicaments qui altère la saveur de la nourriture et l’appétit. Résultat : l’alimentation devient une bataille de plus à mener.
 
Là encore, il est nécessaire de prendre en compte les spécificités de la situation de votre employeur. Par exemple, les individus atteints d’Alzheimer ont généralement une satiété réduite. Parfois, elles oublient même de se nourrir. Un employeur avec un trouble du spectre autistique peut quant à lui développer des aversions alimentaires sélectives. Le polyhandicap entraîne souvent des reflux gastro-œsophagiens et des troubles praxiques. La capacité à manger de manière autonome est donc diminuée. Enfin, les patients atteints de cancer sont fréquemment confrontés à des nausées compliquant le moment des repas.

Quels sont les risques d’une alimentation déséquilibrée ?

Près de 40 % des patients atteints de cancer ou d’Alzheimer souffrent de dénutrition. Cet état où l’organisme ne reçoit pas les nutriments nécessaires pour maintenir ses fonctions vitales peut s’avérer gravissime. Les conséquences de la dénutrition sont sérieuses :
  • Augmentation des risques d’infections ;
  • Formation d’escarres ;
  • Problèmes de cicatrisation ;
  • Dépression ;
  • Chutes ;
  • Fractures ;
  • Réduction de l’efficacité des traitements.
 
Dans les cas les plus graves, la dénutrition peut aussi réduire l’espérance de vie des personnes dépendantes. Les assistants de vie jouent donc un rôle clé dans la prévention de la dénutrition chez les particuliers employeurs les plus vulnérables.

Quels signes doivent alerter sur une dénutrition ?

Silencieuse, la dénutrition peut passer inaperçue. Pourtant, l’œil extérieur d’un assistant de vie peut s’avérer crucial pour détecter les signes d’un déséquilibre alimentaire global. Le plus souvent, c’est une perte de poids significative (de l’ordre de 5 % en un mois) qui alerte. Inciter la personne dépendante à se peser régulièrement peut être un bon moyen de prévention.
 
D’autres indices peuvent être révélateurs : 
  • Il y a beaucoup de restes après les repas ;
  • Les placards sont remplis d’aliments non consommés, voire périmés ;
  • L’apparence physique de votre particulier employeur change, ses vêtements sont soudainement trop larges ;
  • La personne ne mange plus qu’un repas par jour, mange à un rythme beaucoup plus lent ou refuse même de manger.

Comment favoriser un bon équilibre alimentaire chez le particulier employeur dépendant ?

Aider une personne dépendante à bien nourrir ne consiste pas à compter les calories et les nutriments. C’est même le contraire : pensez au plaisir de manger avant tout ! Il ne devrait y avoir aucun aliment « interdit », le principal étant de les déguster avec modération. Voici quelques pistes d’action accessibles à tous les assistants de vie désireux de faciliter l’alimentation de leur employeur : 
  • Changez régulièrement de recettes, faites de jolies présentations et veillez à proposer les repas dans un environnement agréable.
  • Autant que possible, partagez ces moments de convivialité avec votre particulier employeur. Choisissez les menus à deux, préparez le repas ensemble. Pendant le repas aussi, restez présent et à l’écoute, y compris en cas de réticence à manger tel ou tel aliment.
  • Si votre employeur n’a pas d’appétit, vous pouvez enrichir les recettes grâce à des aliments nutritifs comme les œufs, le lait, le fromage, les lentilles ou les sardines.
  • En fonction du handicap, de la maladie ou de la situation particulière du bénéficiaire, vous pourriez être amené à préparer des aliments de différentes textures (mixées, hachées, « manger-mains », etc.). 
  • Pour donner envie de manger, testez plusieurs épices et ajoutez des sauces pleines de goûts à vos plats.
 
Dans tous les cas, essayez d’être garant d’un rythme satisfaisant : trois repas quotidiens ainsi qu’une collation. Dans l’idéal, prévoyez aussi des encas pour les « petits creux » de la nuit.
 
Votre particulier employeur est en situation de dépendance ? Pensez à vous former pour développer vos compétences professionnelles. De la préparation de menus équilibrés à la prise du repas, vous saurez accompagner votre employeur dans tous ses besoins alimentaires.
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