M'orienter

J’ai été professeur et danseur professionnel pendant 30 ans. À l’approche de mes 50 ans, je savais que je devais me reconvertir, et ce fut le début d’un long questionnement. Je voulais être dans l’humain, le concret. Quelqu’un m’a présenté son métier d’assistant de vie et ça a fait tilt. Au cours de ma certification, j’ai rencontré une formatrice qui m’a révélé à moi-même. J’ai ensuite rapidement travaillé auprès d’une personne atteinte d’Alzheimer. Ce fut une autre révélation : celle d’un accompagnement créatif qui puise dans ma sensibilité. Depuis deux ans, en tant qu’assistant de vie, j’exploite un potentiel que je ne soupçonnais pas, et je considère que j’ai beaucoup de chance.

J’ai gravi les échelons dans une société de transport et de logistique. J’enchaînais les déplacements et passais peu de temps à la maison. J’étais au bord du burn-out et cela rejaillissait sur ma vie de famille. Lorsque mon père a eu des problèmes de santé et que ma mère est devenue trop âgée, j’ai proposé de les accueillir chez moi, d’autant que je vivais désormais seul. Pour les accompagner, je me suis formé au métier d’assistant de vie. Si cette situation s’était présentée plus tôt, j’en aurais peut-être fait ma profession.
Mais je ne regrette rien, car j’ai pu passer du temps avec mes parents. Quoi de plus beau que d’offrir cela à ses proches ?